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Publié le vendredi 04 juillet 2025

Entretien des sentiers: à chacun son territoire, même en montagne

Grâce à une rencontre constructive entre les bénévoles du Club Vosgien et la municipalité, le lien est renoué entre la commune et l’association.

L’équipe municipale avec les bénévoles de la Vezouze.

 

Dans les Vosges comme ailleurs, les sentiers balisés du Club Vosgien ne sont pas entretenus au hasard. Chaque association locale du Club Vosgien se voit confier un territoire bien défini. Cette organisation rigoureuse permet de garantir la qualité et la sécurité des parcours pour les promeneurs, randonneurs et amoureux de la nature. Dans le secteur, deux clubs sont actifs : celui de Badonviller et celui de La Vezouze, basé à Cirey-sur-Vezouze. Ensemble, ils couvrent une large portion du piémont vosgien.

Sur la commune de Raon-lès-Leau, c’est le Club Vosgien de la Vezouze qui est en charge des sentiers. Chaque année, la commune apporte son soutien en versant une subvention à l’association. Pourtant, comme l’a fait remarquer récemment Étienne Meire, maire de Raon-lès-Leau, aucun chantier d’entretien n’avait été constaté sur la commune depuis 2009. Dans un souci de dialogue, le maire a pris contact avec le président du club pour en discuter. Un accord rapide a été trouvé : une dizaine de bénévoles du Club Vosgien de la Vezouze ont accepté de venir passer deux jours à Raon-lès-Leau afin de remettre en état les sentiers balisés de leur secteur.

Pour les remercier, la commune a mis à leur disposition un gîte pour la nuit, et le maire en personne leur a offert le repas. Pourquoi une telle absence depuis tant d’années ? La réponse est simple : la distance en voiture entre Cirey-sur-Vezouze et Raon-lès-Leau est d’environ 40 kilomètres, ce qui complique la logistique pour des bénévoles souvent déjà très sollicités. Pourtant, sur une carte des sentiers, la commune de Raon-lès-Leau n’est qu’à une dizaine de kilomètres de Val-et-Châtillon, en passant par les chemins forestiers et des points emblématiques comme la Chapelle de Thon ou le col de la Charraille. Une proximité géographique trompeuse, qui a justifié à l’époque l’attribution du secteur au club de Cirey, mais qui pose dans les faits de réels défis d’organisation.

 

L’Est Républicain


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