Club Vosgien de la Vezouze

 Chers randonneuses et randonneurs.

Je viens vous parler du Beaufortin
 où nous allons séjourner en juin.

Rassurez-vous j’arrête mes pauvres rimes.

J’y ai beaucoup parcouru les sentiers et randonné à skis depuis 1976.
Le secret de cette montagne c’est l’harmonie entre l’homme et son environnement.
Le Beaufortin a un pouvoir de séduction évident.

Quand on arrive à Hauteluce, on est bluffé par la masse du Mont-Blanc qui émerge du col du Joly.

Tout y est : la crête de sommets enneigés, les près d’un vert intense, les petits villages serrés autour de leur clocher et un habitat traditionnel, le chalet de bois disséminé sur les flancs de la montagne.

Tout y est : l’étage montagnard couvert de sapins à l’ubac ; l’étage pseudo-alpin fait d’alpages renommés où paissent les tarines aux yeux effrontément maquillés et enfin l’étage minéral avec ses sommets faciles.
Comme en Suisse et en Autriche le pastoralisme a été préservé ; les stations sont familiales.

Dans cette montagne nature nous aurons l’occasion de franchir des cols sympas, d’admirer des lacs qui traduisent la formidable épopée hydraulique de la région, d’arriver à des sommets belvédères. La culture sera présente : églises baroques,l’histoire du Beaufort ; il y a même des boutiques pour la carte bleue !

Voilà, la montagne que beaucoup de personnes aiment avec ses reliefs doux ; pour les grimpeurs, il y a ce qu’il faut au-dessus des Chapieux avec le Mont Tondu qui domine le glacier de Trélatête..
Frison Roche y a passé une bonne partie de son enfance ; on marchera sur ses traces à la Gitte.

Un coin aussi beau que le Donon et le Gross Rougimont.

Allez, graisser vos chaussures.

PA